5 points-clés pour choisir sa banque privée

Lorsque votre situation financière évolue suite à un événement de liquidité important – par exemple une cession d’entreprise, ou une succession importante – vous êtes confronté à des questions majeures sur l’organisation et la gestion de votre patrimoine.

Vous devez alors identifier le partenaire de confiance, qui vous correspond, et qui saura vous accompagner sur la durée.  C’est la mission d’une banque privée.

Ce choix capital n’est pas évident en raison de la diversité des Banques Privées.

Alors quelles questions se poser pour prendre votre décision ?

Vous allez voir, c’est assez simple.

Voici 5 conseils pour bien choisir sa Banque Privée.

Conseil n°1 : L’ADN de la banque privée

Choisir une banque privée, c’est d’abord choisir un accompagnement sur la durée, des services et de la performance.

Il existe 3 catégories :

  • Les banques de réseaux d’abord, qui ont développé cette activité en complément de leur métier de banque de détail pour leurs clients les plus fortunés ;
  • Ensuite, les banques étrangères (suisses et américaines surtout), représentées par leurs succursales en France ;
  • Et enfin les banques privées indépendantes, les « pure players », dont le cœur de métier est d’accompagner les familles et les entrepreneurs.

Chacune de ces 3 catégories présente des distinctions :

  • D’abord le ticket d’entrée : il peut varier de 150.000 Euros (dans les banques de réseaux) à plusieurs millions d’Euros.
  • La philosophie et le processus d’investissement ensuite : certaines proposent d’investir dans des produits de gamme, et d’autres construisent des investissements sur-mesure.
  • Et enfin, les offres, les services et la tarification proposés.

Premier conseil donc pour le choix d’une banque privée :

  • Assurez-vous d’être dans le cœur de cible
  • Et identifiez clairement les expertises et services proposés.

Vous validerez ainsi que la Banque Privée choisie correspond à ce que vous recherchez.

 

Conseil n°2 : La performance de la gestion financière

Votre banque privée doit vous aider à préserver et à faire croitre le pouvoir d’achat de votre capital sur le long terme. Or trois facteurs le dégradent : la fiscalité, l’inflation et la progression du niveau de vie.

La performance est donc essentielle pour compenser cette érosion.

Il faut bien l’évaluer lors de votre choix.

Comment faire ?

  • D’abord il faut bien comprendre la philosophie de gestion et s’assurer de la robustesse et de la stabilité du processus d’investissement. Vérifiez, par exemple, la proximité des équipes de gestion privée avec les économistes et les analystes financiers de l’établissement.
  • Vous devez également comparer les performances nettes sur des périodes longues, incluant des crises, pour en apprécier la résistance. Assurez-vous que l’échantillon soit large et significatif, et ne repose pas seulement sur quelques fonds stars.
  • Et enfin vérifiez la transparence de la tarification.

Second conseil, donc, pour le choix de sa banque privée : vérifier la robustesse du processus d’investissement et évaluer objectivement les performances.

 

Conseil n°3 : Vision et gestion des risques de votre capital

Le capital que vous confiez à une banque privée est exposé à différents risques que vous devez comprendre. Il faut connaître la vision de chaque banque en la matière et sa manière de les gérer.

Alors quels sont les principaux risques à bien appréhender ?

  1. Ceux liés à l’investissement d’abord : Sur le long terme, il est nécessaire de prendre des risques pour préserver et faire croître le pouvoir d’achat du capital. Mais la contrepartie c’est le risque de perte en capital. Il faut donc de la précaution dans l’investissement. Posez-vous ces quelques questions : est-ce que la banque connaît, analyse et comprend les risques auxquels elle vous expose ? Quelle est sa discipline d’investissement ? Le contrôle des risques est-il bien organisé ?
  2. Ensuite, il faut distinguer la gestion des avoirs de leur conservation : quelle est la solidité financière de la banque où sont déposés vos avoirs ?
  3. Troisièmement, la liquidité de votre investissement : elle apporte de la volatilité, mais elle a beaucoup de valeur.
  4. Enfin, il faut avoir conscience des risques liés à l’endettement : quel est le levier financier associé à la proposition ? S’il vous permet d’augmenter votre capacité d’investissement, il démultiplie les risques auxquels il vous expose.

3ème conseil, donc, pour faire votre choix : assurez-vous de la solidité du dépositaire et que la banque privée investit avec précaution.

Conseil n°4 : Des interlocuteurs à votre écoute

Choisir une banque privée, c’est choisir des interlocuteurs sur le long terme.
L’expérience est primordiale, mais les qualités humaines le sont tout autant : capacité d’écoute et pédagogie en particulier.

Pour des raisons toutes simples :

  • D’abord, vous souhaitez confier la gestion de votre capital. Vous devez donc avoir une forte confiance en vos interlocuteurs.
  • Ensuite, il faut bien comprendre les choix proposés, leurs avantages et leurs risques. Cela vous permettra d’évaluer et de contrôler leur pertinence.

Lors des premiers échanges vous validerez ces qualités en vous interrogeant :

  • Quelle est l’ancienneté des équipes au sein de la banque ?
  • Ont-elles été à l’écoute de vos demandes, de vos objectifs et contraintes ?
  • Avez-vous compris en quoi la solution proposée est bien adaptée à votre situation et à votre horizon d’investissement ?
  • Et enfin, avez-vous rencontré le gérant en charge de votre portefeuille ?

4ème conseil donc : rechercher des interlocuteurs stables qui sauront vous écouter et vous expliquer.

Conseil n°5 : Qualité et pertinence des conseils

Choisir sa banque privée, c’est aussi choisir un accompagnement personnalisé.

Pour cela vous devez vérifier plusieurs points majeurs :

  1. Tout d’abord, la capacité de vos interlocuteurs à orienter la composition de votre patrimoine vers une allocation globale équilibrée et pertinente, adaptée à votre horizon d’investissement.
  2. Ensuite, la prise en compte des enjeux juridiques et fiscaux. Les frottements fiscaux dégradent la performance. Ainsi, les équipes bénéficient-elles de l’expertise nécessaire pour répondre à chaque situation ? Par exemple pour un entrepreneur lors de la cession d’une entreprise.
  3. Enfin, vérifiez l’alignement des intérêts grâce à la transparence des investissements, du reporting et de la tarification proposés.

Dernier conseil pour choisir votre banque privée : vous assurer de l’indépendance et de la pertinence des conseils délivrés.

 

Pour conclure, sélectionner sa banque privée, ça ne s’improvise pas.

C’est un acte engageant et de long terme. En suivant ces 5 conseils, vous trouverez le partenaire exigeant qui vous correspond.

 

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