Historique : l’investissement responsable a 200 ans
La question de « L’épargnant responsable et du gestionnaire responsable » est ancienne et a évolué.
Il y a un lieu, deux dates et trois étapes à retenir :
Un lieu :
Les Etats-Unis
Deux dates :
Le XVIIIème Siècle : sous l’influence des Méthodistes et des Quakers le mouvement trouve son inspiration dans une origine religieuse ou philosophique, avec 2 principes :
– l’investisseur ne peut gagner de l’argent en nuisant à son prochain,
– l’épargne ne doit pas favoriser les industries jugées « immorales ».
Le XXème Siècle : en 1928 à Philadelphie, création du « Pionneer Fund » : c’est le premier fonds d’investissement « responsable ».
Trois étapes :
1ère étape : une logique d’exclusion « je refuse d’investir mon argent dans une industrie qui ne correspond pas à mes convictions philosophiques, religieuses, éthiques… » : c’est l’Histoire !
2ème étape : une logique « d’actionnariat actif » voire « activiste » surtout dans les années 60 : les actionnaires minoritaires veulent influer sur les stratégies d’entreprise en s’appuyant sur leur droit de vote aux assemblées générales.
3ème étape : une logique de choix positif « je souhaite investir mon épargne dans des entreprises qui ont un impact favorable sur leur environnement au sens large ». C’est maintenant !
La nouveauté, c’est qu’il existe désormais une prise de conscience générale devant des menaces globales identifiées et médiatisées : climat, inégalités sociales, environnement. Les attentes des citoyens qui sont aussi consommateurs, salariés, indépendants et épargnants se combinent avec les enjeux des entreprises et de la sphère financière.
Tous les acteurs sont incités à s’engager pour un monde plus durable qui respecte l’homme dans l’économie, en mesurant l’impact de son activité sur son environnement (de la conception des produits à leur recyclage).
Concrètement, pour évaluer une entreprise, les analyses financières classiques se combinent avec des critères « Environnementaux, Sociaux, et de Gouvernance » (ESG) appelés souvent « critères extra-financiers ».
Cependant :
– attention aux excès de langage : « ESG » n’est pas un label, ni une norme, mais une « approche », une méthode. Les gestionnaires de portefeuilles en parlent souvent mais cette approche doit reposer sur un process et une organisation.
– attention aussi aux excès d’enthousiasme : chacun doit agir comme investisseur responsable, à sa mesure, ce qui exclut de tout faire mais ouvre des pistes d’actions très concrètes.
La bonne nouvelle c’est que nous sommes dans l’époque du choix positif où chacun peut agir.
Pour en savoir plus sur notre approche ESG & ISR : https://www.lazardfreresgestion.fr/FR/ESG-ISR_112.html
Pour en savoir plus sur notre activité de gestion privée : https://www.lazardfreresgestion.fr/FR/Banque-Privee_122.html?Refresh=1