LE GRAPHIQUE DE LA SEMAINE
La consommation des ménages a progressé de 0,4% en avril et le chiffre de mars a été revu en hausse à +0,5%, enregistrant par la même un fort rebond après les deux mois de baisse de janvier et février. Ce trou d’air du début d’année était donc davantage le contre-coup des fêtes qu’une vraie baisse. En effet, la fin d’année avait été particulièrement festive pour la consommation.
NOTRE ANALYSE
La croissance sur les deux derniers mois est forte et rattrape les mois précédents. Il faut s’attendre à une normalisation de celle-ci par la suite. En effet, le taux d’épargne a baissé de 0,4 point en deux mois, ce qui n’est pas tenable. Mais les fondamentaux restent porteurs.
Le rapport sur l’emploi publié la semaine dernière confirme la vigueur du marché de l’emploi. Les créations d’emplois restent abondantes et le salaire horaire progresse régulièrement, ce qui devrait permettre au revenu disponible de rester bien orienté.
La hausse du pétrole et de l’essence ne semble pour l’instant pas avoir eu un impact majeur sur la consommation. Les ménages y sont sans doute moins sensibles. En effet, malgré la remontée du prix de l’essence à près de 3 dollars le gallon, les dépenses en carburant et produits énergétiques n’ont représenté que 2,5% du panier des consommateurs, alors qu’entre 2011 et 2014, avec un gallon à environ 3,5 dollars en moyenne, soit 17% plus haut, le poids de cette catégorie atteignait 3,6% en moyenne.
L’opinion exprimée ci-dessus est datée du 6 juin 2018 et est susceptible de changer.
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