Dans le cadre de ses actions de mécénat, Lazard Frères Gestion souhaite apporter son soutien aux artistes en conviant chaque mois des musiciennes et musiciens de renom à faire résonner leurs accords malgré le silence des salles de concert. Pour cette cinquième vidéo, nous avons le plaisir de vous faire découvrir Hélène Couvert, pianiste, et Juliette Hurel, flûtiste, qui ont également accepté de répondre à nos questions.
1/ Vous collaborez souvent ensemble : votre dernier album est sorti début 2020, juste avant le premier confinement. Pouvez-vous nous présenter votre parcours commun ?
C’est lors de nos études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris que nous nous sommes rencontrées. Dans les classes de Pierre-Yves Artaud (flûte) et Dominique Merlet (piano). Nous avons eu le désir de former un véritable duo et c’est ainsi que souhaitant commencer cette aventure, nous nous sommes inscrites dans la classe de l’hautboïste Maurice Bourgue !
2/ Quels ont été jusqu’à présent les plus beaux moments de votre carrière commune ?
Parmi nos plus beaux souvenirs figure sans doute notre premier concours international de sonate passé ensemble et que nous avons remporté ! C’était à Vierzon… le début d’une indéfectible amitié humaine et musicale ! Celle-ci nous a ensuite emmené sur le chemin de merveilleuses expériences de concerts : Concertgebow d’Amsterdam, le Japon, l’Ile de la Réunion… ainsi que l’enregistrement de six CDs pour de belles maisons de disque.
3/ Quel morceau avez-vous choisi de jouer dans cette vidéo ?
Nous avons eu envie de vous interpréter un extrait de notre dernier album, « Compositrices à l’aube du XXe siècle », sorti chez Alpha-Classics. Il s’agit d’un « Nocturne » de Lili Boulanger (1893-1918). Cette compositrice française, sœur de la célèbre Nadia Boulanger, est malheureusement morte trop jeune mais elle nous a laissé, entre autres, cette œuvre d’un grand lyrisme, très poignante. C’est un petit bijou !
4/ Comment vivez-vous la fermeture des salles de concert ?
Comme vous pouvez vous en douter, nous vivons mal cette période car nous sommes « interdites » d’exercer notre métier. Nous sommes en attente perpétuelle depuis plus d’un an maintenant ! C’est pourquoi nous remercions vivement Lazard Frères Gestion de nous avoir donné l’opportunité de pouvoir nous exprimer en ces temps de disette culturelle.
Voir aussi : https://latribune.lazardfreresgestion.fr/interview-deva-zavaro/