Lazard Frères Gestion occupe la 4ème place du classement Alpha League Table France 2015. Développé par EuroPerformance, l’Alpha League Table est le classement de référence des sociétés de gestion fondé sur une véritable mesure de la performance corrigée du risque, « l’Alpha ». Ce classement récompense les meilleures sociétés de gestion dans leur capacité à générer de l’Alpha dans leur gestion actions.Régis Bégué, Associé-Gérant, Directeur de la Recherche et de la Gestion actions, revient pour nous sur les facteurs de réussite et il nous présente ses perspectives 2015 sur les marchés actions.
Vous représentez la seule société de gestion à être restée dans le top 10 depuis 6 ans ; quelle réaction cela suscite-t-il chez vous ?
Nous sommes fiers d’avoir obtenu cette régularité, témoin de la pérennité des équipes et de la méthodologie mise en œuvre dans nos portefeuilles actions. Nous pouvons d’ailleurs mettre en parallèle ces récompenses avec les 7 années de surperformance du fonds « Objectif Actions Euro », dans un environnement de marché qui a énormément fluctué depuis 2008 avec une période de récession économique, suivie d’une phase d’euphorie, puis de doutes sur la zone Euro et de nouveau un fort enthousiasme… avec parfois une préférence des investisseurs pour les valeurs cycliques et parfois pour les valeurs de croissance. Dans toutes ces configurations de marché, nous avons su tirer notre épingle du jeu.
N’est-ce pas également la preuve que dans tous les secteurs et zones géographiques, le choix de titre permet de générer de l’Alpha ?
Effectivement. Il faut rappeler que l’Alpha est la surperformance acquise en neutralisant le niveau de sensibilité générale du portefeuille. L’Alpha représente donc le surcroît de performance généré indépendamment du risque pris par ailleurs.
L’ensemble de votre gamme est-elle concernée ?
L’univers des fonds pris en compte pour le calcul est très varié, allant des Large Caps Europe aux Small Caps Europe en passant par les actions japonaises. L’ensemble de la gamme est ainsi récompensée dans sa globalité.
Quelles sont plus précisément vos perspectives sur les marchés actions ?
C’est désormais la dynamique de progression des résultats qui permettra à la hausse des marchés actions de se poursuivre et c’est dans la zone euro qu’elle devrait être la plus forte. En effet, la hausse récente des marchés en Europe a jusqu’ici davantage été portée par la progression des multiples de valorisation que par une véritable dynamique de rentabilité. Celle-ci est en Europe à des niveaux qui restent historiquement bas et pourrait remonter grâce à la fois aux facteurs endogènes (coût du financement et optimisation opérationnelle) et exogènes (devises, matières premières, taux d’intérêt, moindre pression fiscale).
Les références à un classement, un prix ou à une notation d’un OPC ne préjugent pas des résultats futurs de ce dernier. La méthodologie est disponible auprès de l’organisateur.