Partie 4 : des banques centrales hyperactives sur les marchés obligataires
La politique monétaire devrait rester accommodante pour encore quelque temps. Les déclarations de Jerome Powell ont repoussé les anticipations de remontée des taux à plus de quatre ans. Pour sa part, la BCE s’est engagée à poursuivre les achats effectués dans le cadre du PEPP jusqu’à fin juin 2021, ce qui représente un rythme encore soutenu d’achat. La Fed n’a pas fixé de limite à ses achats.
Si les taux courts devraient rester bas, une remontée des taux longs n’est pas à exclure. Le changement de politique de la Fed crée un biais inflationniste à moyen terme, qui n’est pas compensé par la courbe actuelle des taux. Néanmoins, si les taux venaient à déraper, la Fed pourrait mettre en place une politique de contrôle de la courbe des taux, similaire à ce que fait le Japon.
Sur le compartiment des obligations d’entreprises, l’écrasement des taux souverains fait que les marges de crédit restent encore élevées. Dorénavant, les banques centrales ciblent aussi les conditions de crédit en achetant des obligations émises par les entreprises, ce qui limite le risque d’emballement.
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L’opinion exprimée ci-dessus est datée du mois de septembre 2020 et est susceptible de changer. Données les plus récentes à la date de publication.
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