Question de la semaine
Les mesures protectionnistes qui pourraient être mises en oeuvre dans de nombreux pays à la sortie de la période de confinement ne seraient pas une bonne nouvelle pour la croissance mondiale. Malgré leur objectif de rétablir une capacité de production nationale, elles s’accompagnent d’effets ralentisseurs sur le commerce mondial. Leur impact devrait cependant être diffus et progressif compte tenu de l’ampleur des mesures de soutien tant monétaires que budgétaires.
De plus, la question de l’inflation liée à ces mesures protectionnistes mérite d’être posée. En effet, le protectionnisme est, par nature, inflationniste. Si l’on refuse de consommer et d’importer des biens produits à l’étranger à faible coût, comme c’est, par exemple, le cas en Chine, le coût plus élevé de la production locale de ces biens se répercutera sur l’économie nationale. Ce risque inflationniste pourrait trouver un soutien supplémentaire dans l’augmentation impressionnante de la masse monétaire (M2) observée aux États-Unis. Depuis 2008, le ratio de la masse monétaire M2 / PIB est en hausse constante, avec une explosion notoire depuis le début de l’année. Tous ces éléments créent un contexte favorable à l’inflation…
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L’opinion exprimée ci-dessus est datée du 7 juillet 2020 et est susceptible de changer.
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