Notre soutien à l’une des institutions culturelles les plus prestigieuses de France : la BnF

Nous avons le plaisir de vous annoncer le soutien de notre Fondation à l’une des institutions culturelles les plus prestigieuses de France : la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La Bibliothèque nationale de  France veille sur des collections rassemblées depuis cinq siècles, principalement à travers le dépôt légal institué en 1537 par François 1er  mais aussi grâce à des acquisitions ou des dons.

Garante de leur transmission aux générations futures, la Bibliothèque assure la conservation et la restauration de collections uniques au monde, soit plus de 41 millions de documents, de tous types : des imprimés, dont une collection de livres rares, des manuscrits, des photographies, des estampes, des cartes, des plans, des partitions, des monnaies, des médailles, des décors et costumes de théâtre, des documents sonores et  audiovisuels, des jeux vidéo…auxquels s’ajoutent les milliards de fichiers collectés dans le cadre du dépôt légal du web. Toutes les disciplines intellectuelles, artistiques et scientifiques sont représentées dans un esprit encyclopédique.

Lieu de l’excellence et de la diffusion des savoirs, la BnF propose une grande diversité de manifestations culturelles : expositions, conférences, concerts, visites, ateliers … ainsi qu’une riche production éditoriale.

La Bibliothèque est au service de ses publics, sur place comme à distance. Ses espaces physiques sont fréquentés chaque année par plus d’un million de visiteurs et ses ressources en ligne reçoivent plus de 30 millions de visites. Gallica, sa bibliothèque numérique, permet de consulter gratuitement plus de 10 millions de documents. Enfin, la Bibliothèque développe une politique active de coopération à l’échelle du territoire comme à l’international, fondée sur l’idée de partage d’un patrimoine documentaire exceptionnel.

Notre soutien à la BnF  témoigne de notre engagement envers la préservation et la promotion du patrimoine culturel, et sera spécifiquement dédié à deux départements emblématiques :

  • Le département des Arts du spectacle : Notre contribution permet la restauration de plusieurs costumes et accessoires  de scène ayant appartenu à la légendaire actrice française Sarah Bernhardt pour des pièces parmi ses plus grands succès, Théodora (1884) et Cléopâtre (1890) de Victorien Sardou et Médée (1898) de Catulle Mendès. . Ce projet met en lumière le riche héritage culturel et artistique du théâtre français et de l’une de ses figures féminines les plus marquantes.
  • La Réserve des livres rares : Nous soutenons également la restauration des douze volumes constituant la première édition en librairie des Parents pauvres d’Honoré de Balzac. Ce chef-d’œuvre littéraire, vieux de 175 ans, fait écho à l’anniversaire de notre entreprise, qui célèbre également ses 175 ans cette année. En soutenant ce projet, nous renforçons notre engagement envers la transmission du patrimoine littéraire et la promotion de la culture française.

Ces projets reflètent les valeurs et les ambitions de notre Fondation. En soutenant la BnF , nous œuvrons pour la préservation du patrimoine culturel français, la diffusion des connaissances et l’épanouissement artistique.

 

Sarah Bernhardt surnommée “La Divine“

Sarah Bernhardt (1844-1923) était une actrice française renommée, considérée comme l’une des plus grandes artistes de l’histoire du théâtre. Elle a marqué son époque par son talent, sa présence sur scène, sa façon de déclamer et sa personnalité hors du commun. Surnommée “La Divine”, elle a joué dans de nombreuses pièces de théâtre et a contribué à populariser le théâtre français à travers le monde.

Née à Paris, Sarah Bernhardt a débuté sa carrière au Conservatoire de musique et de déclamation de Paris avant de rejoindre la Comédie-Française en 1862. En 1880, elle décide de quitter la Comédie-Française pour fonder sa propre compagnie théâtrale, un geste audacieux et rare pour une femme à cette époque. Elle prend  ensuite la direction du Théâtre de la Renaissance en 1893, puis achète en 1899 le Théâtre des Nations (actuel théâtre du Châtelet) qu’elle dirige,  renomme Théâtre Sarah-Bernhardt, et où elle produit et met en scène de nombreuses pièces.

Théodora est une pièce de théâtre écrite par Victorien Sardou en 1884. Cette pièce historique en cinq actes est centrée sur la vie de l’impératrice byzantine Théodora, épouse de l’empereur Justinien. La pièce aborde des thèmes tels que l’amour, le pouvoir, la trahison et la rédemption. Sarah Bernhardt y tenait le rôle  titre, qui lui a valu un grand succès et a renforcé sa notoriété internationale. La pièce a été reprise en 1902.

Du même auteur, Cléopâtre, créé en 1890 au théâtre de la Porte Saint-Martin, narre l’histoire d’une autre femme forte de l’Antiquité, la reine égyptienne Cléopâtre. La star y incarne la souveraine, rôle que Sardou a conçu pour permettre à la tragédienne de déployer les multiples facettes de son talent et d’apparaître sur scène dans d’éblouissants costumes.

Dans Médée, la comédienne incarne un personnage noir et cruel. La pièce sera l’occasion pour Sarah Bernhardt de faire appel une nouvelle fois au grand affichiste Alfons Mucha qui conçoit pour elle une affiche où elle apparaît hiératique, couronnée d’épines et regard halluciné, ses enfants assassinés gisant à ses pieds.

Sarah Bernhardt laisse derrière elle un héritage artistique et culturel important qui continue de marquer le monde du théâtre et de l’art. Avec ce projet, nous préservons et célébrons l’héritage d’une artiste femme exceptionnelle.

Honoré de Balzac à Paris en 1847

Le deuxième projet soutenu à la BnF fait écho aux 175 ans de notre entreprise : la restauration des douze volumes des Parents pauvres d’Honoré de Balzac, publiés par  les libraires Chlendowski puis Pétion de 1847 à 1848. Cette œuvre majeure de la littérature française est composée de deux parties : La Cousine Bette (tomes I-VII) et Le Cousin Pons (tomes VIII-XII).

Honoré de Balzac (1799-1850) est l’un des écrivains les plus célèbres et influents de la littérature française. Il est surtout connu pour l’œuvre romanesque qu’il a entrepris de rassembler et d’ordonner, à partir de 1840, sous le titre d’ensemble de Comédie humaine, laquelle constitue une fresque sociale et réaliste de la France du XIXe siècle. Les Parents pauvres viendront s’y ajouter en 1848 pour en constituer le volume complémentaire, le seul ajouté à l’édifice de son vivant. Lorsqu’il rédige cette œuvre, Balzac est à l’apogée de sa carrière , mais il est également confronté à des difficultés financières et personnelles. Dans La Cousine Bette et Le Cousin Pons, Balzac explore les thèmes de la jalousie, de la manipulation et de la vengeance à travers les personnages principaux, qui sont des parents pauvres et délaissés de familles bourgeoises. En abordant ces sujets, Balzac offre une critique acerbe de la société de son époque, marquée par l’égoïsme, la cupidité et la quête effrénée de réussite sociale.

Cette première édition séparée a été publiée après la parution sous forme de feuilletons dans le journal Le Constitutionnel entre octobre 1846 et mai 1847, et présente quelques variantes textuelles. Les volumes sont conservés dans des demi-reliures d’époque.

Le processus de restauration comprendra le dépoussiérage, la réfection des dos en cuir des reliures avec retouche des papiers de couvrure, le tout nécessitant quelque 140 heures de travail.

Pour en savoir plus: https://latribune.lazardfreresgestion.fr/la-fondation-lazard-freres-gestion-soutient-les-recherches-scientifiques-des-eleves-restaurateurs-du-patrimoine-de-linp/