Perspectives financières S1 2020 | Quel potentiel sur les actifs risqués après la hausse de 2019 ?

Partie 4 : quel potentiel sur les actifs risqués après la hausse de 2019 ?

Les marchés actions ont enregistré d’excellentes performances en 2019, davantage grâce à la tension des multiples de valorisation que par la progression des résultats.

Au niveau mondial, la valorisation absolue des actions est élevée mais relativement aux autres actifs, les actions demeurent très attractives. Si leur performance devrait rester bonne en 2020, le potentiel est moins important que l’année dernière, compte tenu des niveaux de valorisation atteints. Contrairement à 2019, l’amélioration devrait donc essentiellement reposer sur la croissance des résultats.

Au niveau des marchés actions de la zone euro, les prévisions de résultats ont été révisées à la baisse régulièrement depuis un an et les attentes de croissance pour 2020 commencent à 10%. Si l’amélioration des perspectives économiques se confirme, on devrait s’approcher de la croissance des bénéfices prévue par le consensus.

Enfin il faut garder à l’esprit qu’une poursuite du renchérissement des actions est possible, quoique peu souhaitable. Dans les années 90, les baisses de taux préventives de la Fed, en 1995 et 1998, avaient contribué à l’envolée des marchés en donnant l’impression d’une Fed toujours présente pour les soutenir. De plus, historiquement, les marchés actions finissent toujours par atteindre des niveaux de valorisation élevés en fin de cycle.

Au sein des marchés actions, la décote des sociétés « value » par rapport aux sociétés « de croissance » pourrait constituer une opportunité d’achat. De même que la décote des sociétés de petites capitalisation, désormais moins chères que celles des grandes capitalisations. Suite aux inquiétudes sur le Brexit, les actions britanniques se négocient avec une décote importante par rapport aux actions de la zone euro. Plus que la détente commerciale, le regain de croissance attendu pourrait aider les valeurs émergentes.

Sur le marché du crédit, le potentiel de resserrement est moins important que l’année dernière, les spreads ayant retrouvé les points bas de 2018 sur la plupart des segments. Le portage reste toutefois attractif sur les obligations high yield, les dettes subordonnées financières et les obligations émergentes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir aussi :

 

 

L’opinion exprimée ci-dessus est datée du mois de janvier 2020 et est susceptible de changer. Données les plus récentes à la date de publication.

 

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